Conférence (F) ǀ vendredi 4 novembre ǀ 17h00 ǀ Centre Culturel
Vous êtes-vous déjà promenés au musée ? Vous laissant doucement happer par une œuvre, puis une autre, lisant plus ou moins distraitement les cartels nous expliquant les vues et aspirations du peintre ? Avez-vous déjà remarqué comme ceux-ci empruntent souvent au vocabulaire de la musique, nous parlant par exemple de la qualité « sonore » des jaunes de Kandinsky, de l’atmosphère onirique et « musicale » d’un tableau de Chagall ou de la « douce harmonie du luth » dans un portrait de Caravage ? Ne trouvez-vous pas cela étrange ?
Depuis la fin du XIXe siècle, l’expression « musicalité de la peinture », et tous ses usages dérivés se sont multipliés dans les discours d’artistes, d’historiens et critiques d’art. Mais qu’entend-on par-là ? Ou plutôt, cela implique-t-il qu’il y ait dans les œuvres picturales, par définition silencieuses, quelque chose à entendre, à écouter ? C’est ce paradoxe que nous allons essayer de démêler ensemble. Nous allons donc parler de musique, de ce qui fait sa particularité dans le domaine des arts, et de la façon dont ses qualités s’exportent, peut-être, à d’autres formes et d’autres matériaux. Nous allons partir à la recherche de la musicalité, dans ses formes sonores, et silencieuses.
Deutsch-Französisches Kulturzentrum: Brigittastr. 34, 45130 Essen
Manifestation en français
Réservation OBLIGATOIRE par courriel à dfkz@stadtbibliothek.essen.de
Entrée : 6 €, 3 €, gratuite pour étudiant.e.s et les membres du Cercle de Soutien